En entrant dans le monde des affaires, chaque nouvel entrepreneur se doit de bien planifier son projet. D’abord, cela commence par l’objet social que la société va faire puis le nom et les associés qui vont faire avancer le projet. Mais pour mieux marcher, il faudrait déjà connaitre quel forme la nouvelle société va prendre. Pour cela, les fondateurs ont le choix soit avec plusieurs associés soit pour un associé unique. Pour ce dernier, il existe une forme spécifique qui lui est adapté.
Ce qu’il faut savoir de l’EURL?
L’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité limitée (EURL) est une forme simple de société. Pas très loin de la SARL ou Société à Responsabilité limitée, elle est une société dite de personnes qui n’est formée que d’un associé unique, donc du fondateur lui-même. Mais dans son fonctionnement, les patrimoines de la personne physique associé et de la société son séparés, donc cette responsabilité sera limitée aux apports de l’associé unique. Le patrimoine personnel de l’associé est protégé au cas où il y a des difficultés. Pour se créer une eurl il n’est pas besoin d’un capital social minimum mais un montant de 20% de l’apport en numéraire doit être versé à la constitution. La création dure environ 15 jours si tous les documents exigés sont tous complets. Il existe des guichets uniques ou centre de formalité des entreprises qui facilitent toutes les démarches jusqu’à l’immatriculation et la publication de la nouvelle entreprise.
Pourquoi une EURL?
La recrudescence des entreprises qui adoptent cette forme est justifiée par le fait qu’elle offre des prérogatives inestimables à l’entrepreneur. D’abord, les démarches à suivre lors de la création est très facile et efficace et cela prend peu de temps. Mais le plus apprécié par les entrepreneurs c’est le risque limité seulement aux biens et fonds affectés à la société. L’EURL est faite pour les entrepreneurs qui désirent garder leur indépendance et leur liberté dans la gestion de leur business. De plus l’associé unique peut facilement prendre des décisions qu’il soit gérant ou pas. Le plus grand privilège c’est que les parts de l’associé unique sont librement cessibles et transmissibles sans qu’il y ait de formalités précises. Dans le cas où les affaires vont bien et que le fondateur veut développer, il lui est plus aisé de faire entrer de nouveaux associés et ainsi convertir la société en SARL auprès du centre de formalité des entreprises. C’est ce qui encourage les jeunes à entreprendre sous cette forme cette année.